L'AGRICULTURE SOCIALE

La plateforme wallonne de l’agriculture sociale

De 2018 à 2021, la plateforme a été initiée par Accueil Champêtre en Wallonie et la coopérative CERA, se donnant pour mission de fédérer les acteur·ices de l’agriculture sociale à l’échelle de la Wallonie, et d’affiner une proposition de cadre wallon pour le secteur. Elle a notamment soutenu la modification en 2019 du Code wallon de l’agriculture : celui-ci inclut depuis lors la notion d’ « accueil social rural ». La plateforme a également contribué aux travaux du GT « agriculture et foresterie sociale » animé par le Réseau wallon de Développement Rural. Elle a également organisé plusieurs cycles de formations, une journée d’échanges, et initié un réseau de fermes d’accueil social. Les activités de la plateforme sont suspendues depuis 2022.

En 2020, la Province de Luxembourg a rejoint la plateforme wallonne d’appui à l’agriculture sociale pour développer une antenne sur son territoire. Elle facilite concrètement la rencontre entre des agriculteur·ices ou structures rurales et des citoyen·nes bénéficiant de l’accompagnement de structures sociales, de santé, du handicap, de l’aide à la jeunesse. L’antenne « agriculture sociale » de la province de Luxembourg est toujours active en 2024 !

A côté de l’initiative de la plateforme, il existe également une quinzaine projets-pilotes d’agriculture sociale sur le territoire wallon. Ces derniers sont souvent centrés sur des territoires et des publics plus spécifiques (voir carte ci-dessous). En 2020-2021, ces projets ont collaboré avec le Pr. Marc Mormont (Uliège) pour réaliser une « Cartographie des pratiques » sur base de 118 entretiens en fermes. En 2022, ils ont organisé le premier Festival de l’agriculture sociale à Floreffe. En 2023, beaucoup d’entre elles/eux ont cosigné un « Manifeste pour la mise en place de dispositif d’agriculture sociale en Wallonie » qui décrivait une proposition d’organisation en vue d’une pérennisation leur offre.

En 2024, les équipes de 15 structures accompagnantes poursuivent désormais leur travail, sur le terrain et toutes ensemble au sein d’un groupe de travail « agriculture sociale » auto-géré. Elles sont sur la carte ci-dessous.